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France (Révolution) (1789-1799) | Gravure | Photographie | Révolution française (1789-1799) | Histoire | Dessins et plans | Dix-huitième siècle | La Révolution française et le XIXème siècle | Peinture | Textes | Vêtements | Système décimal | Influence de la Révolution française | France (1793) | Révolutionnaires | Bonnet phrygien | Temps | France (1794) | Temps -- Mesure | Assignats | ...
Angers, L'arbre de la liberté en 1794. Source : http://data.abuledu.org/URI/562fe026-angers-l-arbre-de-la-liberte-en-1794

Angers, L'arbre de la liberté en 1794

Angers, L'arbre de la liberté en 1794 : Musée des Beaux-Arts.

Angers, Plaque commémorative. Source : http://data.abuledu.org/URI/5630044b-angers-plaque-commemorative

Angers, Plaque commémorative

Angers, Plaque commémorative Thomas Jefferson.

Corset et caricature. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd6ca2-corset-et-caricature

Corset et caricature

Caricature du peintre anglais James Gillray (1757-1815) intitulé : "La mode prime sur le confort, ou Une bonne constitution sacrifiée pour une forme fantastique" (Fashion before Ease;—or,—A good Constitution sacrificed for a Fantastick Form). Métaphore pour l'Angleterre ayant posé son bouclier contre une arbre et sa lance à terre, se retenant au tronc d'un gros chêne, pendant que Thomas Paine, bonnet phrygien sur la tête, tire à deux mains sur les lacets de son corset, un pied appuyé à son postérieur. De sa poche de veste émerge une paire de ciseaux et une inscription "Les Droits de l'homme". Derrière lui, une maisonnette porte l'inscriptio suivante : "Thomas Pain, Staymaker from Thetford. Paris Modes, by express". Publié par H. Humphrey, 2 janvier 1793. Thomas Paine, né le 29 janvier 1737 à Thetford en Grande-Bretagne et mort le 8 juin 1809 à New York, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire devenu américain après avoir émigré à l’âge de 37 ans. Ses écrits, parmi lesquels figure "Rights of Man" (1791), ont également exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793.

Décret de la convention sur le Droit d'auteur. Source : http://data.abuledu.org/URI/51150780-decret-de-la-convention-sur-le-droit-d-auteur-

Décret de la convention sur le Droit d'auteur

Décret de la convention sur le droit d'auteur : page de garde d'un ouvrage de la bibliothèque patrimoniale de Gray (France). Décret concernant les contrefacteurs, rendu le 19 juillet 1793, l'an II de la République. Décret concernant les Contrefacteurs, rendu le 19 Juillet 1793, l'An 2 de la République. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son Comité d'instruction publique, décrète ce qui suit : Art. 1) Les Auteurs d'écrits en tout genre, les Compositeurs de Musique, les Peintres et Dessinateurs qui feront graver des Tableaux ou Dessins, jouiront durant leur vie entière du droit exclusif de vendre, faire vendre, distribuer leurs Ouvrages dans le territoire de la République, et d'en céder la propriété en tout ou en partie. Art. 2) Leurs héritiers ou Cessionnaires jouiront du même droit durant l'espace de dix ans après la mort des auteurs. Art. 3) Les officiers de paix, Juges de Paix ou Commissaires de Police seront tenus de faire confisquer, à la réquisition et au profit des Auteurs, Compositeurs, Peintres ou Dessinateurs et autres, leurs Héritiers ou Cessionnaires, tous les Exemplaires des Éditions imprimées ou gravées sans la permission formelle et par écrit des Auteurs. Art. 4) Tout Contrefacteur sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de trois mille exemplaires de l'Édition originale. Art. 5) Tout Débitant d'Édition contrefaite, s'il n'est pas reconnu Contrefacteur, sera tenu de payer au véritable Propriétaire une somme équivalente au prix de cinq cents exemplaires de l'Édition originale. Art. 6) Tout Citoyen qui mettra au jour un Ouvrage, soit de Littérature ou de Gravure dans quelque genre que ce soit, sera obligé d'en déposer deux exemplaires à la Bibliothèque nationale ou au Cabinet des Estampes de la République, dont il recevra un reçu signé par le Bibliothécaire ; faute de quoi il ne pourra être admis en justice pour la poursuite des Contrefacteurs. Art. 7) Les héritiers de l'Auteur d'un Ouvrage de Littérature ou de Gravure, ou de toute autre production de l'esprit ou du génie qui appartiennent aux beaux-arts, en auront la propriété exclusive pendant dix années. Nota : Tous les exemplaires de cet ouvrage seront signés par le libraire. Desson ?

Horloge décimale de 1795. Source : http://data.abuledu.org/URI/50dd9ad2-horloge-decimale-de-1795

Horloge décimale de 1795

Horloge décimale de la révolution française, par Pierre Basile Lepaute, 1795. Le temps décimal est le temps de la journée exprimé dans une valeur décimale.

Louis XVI. Source : http://data.abuledu.org/URI/50efd50d-louis-xvi

Louis XVI

Portrait du roi Louis XVI de France, en manteau d'hermine. Huile sur toile, 66.5 x 51 cm

Portrait de Gaspard Monge. Source : http://data.abuledu.org/URI/524d91df-portrait-de-gaspard-monge

Portrait de Gaspard Monge

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.108 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Gaspard MONGE (1746-1818), mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du XIXe siècle. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers. Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798-1799). Le 12 décembre 1989, ses cendres ont été transférées au Panthéon.

Assignat de 15 sols. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afe39f-assignat-de-15-sols

Assignat de 15 sols

Assignat de 15 sols. Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. "Loi du 4 janvier 1792. LA NATION - LA LOI - LE ROI. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux. Assignat de 15 sols, payable au porteur. GERARD FECIT. DROIT DE L'HOMM. FAITS HISTO. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur."

Assignat de 15 sols. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd48db-assignat-de-15-sols

Assignat de 15 sols

"Loi du 4 janvier 1792 - La nation, la loi, le roi. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux : Assignat de quinze sols payable au porteur. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur." Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. L'assignat était une monnaie sous la Révolution française. Avec le Système de Law, l'assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au XVIIIe siècle : les deux se soldèrent par un échec retentissant. À l'origine, il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est assignée sur les biens nationaux. Les assignats deviennent une monnaie en 1791, dont la valeur est le plus souvent comprise entre 2 et 30 sols, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation. Le cours légal des assignats est supprimé en 1797.

Bataille de Fleurus. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9810-bataille-de-fleurus

Bataille de Fleurus

Bataille de Fleurus, victoire française du général Jourdan, le 26 juin 1794, contre l'armée autrichienne menée par les princes de Cobourg et d'Orange. A gauche de Jourdan, Saint-Just en mission, à droite Marceau, Kléber et Championnet. 1837 - 4m,65 × 5m,43 daté, signé. (Château de Versailles) commande de Louis-Philippe.

Bonnet phrygien. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cc9520-bonnet-phrygien

Bonnet phrygien

Le bonnet phrygien est une coiffure de laine haute, qui tire sa symbolique de liberté de sa parenté romaine avec le pileus (chapeau en latin). Le pileus coiffait les esclaves affranchis de l'Empire romain, représentant leur liberté. Aux États-Unis, il a été un symbole de liberté pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’État de New York. Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à juillet 1794 (période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française.

Cadran d'horloge décimale. Source : http://data.abuledu.org/URI/50ec6b23-cadran-d-horloge-decimale

Cadran d'horloge décimale

Image de cadran décimal de la révolution française, Centre International de la Mécanique d'Art de Sainte-Croix (Vaud, Suisse).

Caricature anglaise de la Révolution française. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fc7cec-caricature-anglaise-de-la-revolution-francaise

Caricature anglaise de la Révolution française

"Dans les bras des Radicaux" (The radical's Arms), caricature par George Cruikshank (1792-1878). Inscription sur le ruban tricolore "Ni Dieu ! Ni Religion ! Ni Roi ! Ni Constitution !" Sous le ruban et le bonnet phrygien à la cocarde tricolore, deux haches ensanglantées sont attachées à une guillotine, dont la lame est suspendue au-dessus d'un blobe terrestre en flammes. Un homme décharné et une femme ivre habillés de guenilles jouent le rôle de "supporters" héraldiques, dansant joyeusement et piétinant les vestiges renversés de la royauté et de l'église...

Couple de Sans-culottes. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd3f51-couple-de-sans-culottes

Couple de Sans-culottes

Couple de Sans-culottes en armes, reprise d'un dessin d'époque. Soure : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. Les Sans-culottes portent des pantalons au lieu de la culotte + collant de l'aristocratie.

Danton. Source : http://data.abuledu.org/URI/50efd832-danton

Danton

Danton, détail de son portrait, huile sur toile (1792) exposée au Musée Carnavalet à Paris (France).

Dernier banquet des Girondins. Source : http://data.abuledu.org/URI/50acad47-dernier-banquet-des-girondins

Dernier banquet des Girondins

Peinture de Félix Philippoteaux (1815-1884), "Le Dernier banquet des Girondins" (vers 1850). Musée de la Révolution française (Domaine de Vizille). Dépôt du musée des Beaux-Arts de Marseille.

Fabre d'Eglantine à Turgot. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afdd19-fabre-d-eglantine-a-turgot

Fabre d'Eglantine à Turgot

Épître de Fabre d'Églantine à Anne Robert Jacques Turgot, Baron de Laune Turgot. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. J'ai vu sur nos chemins l'indigent villageois Accablé sous le faix d'un travail sans salaire, De ses propres secours privé dans sa misère Et mourir de fatigue et de faim à la fois : J'ai vu ce manheureux, honteux d'un esclavage Que par un choix injuste on â fait rdonner Arrosant de ses pleurs un insipide ouvrage, Au sombre désespoir prêt à s'abandonner ; Je l'ai vu frémissant de douleur et de rage À l'aspect des soldats, qui loin de son ménage, À ce travail ingrat accouraient le trainer. Pour punir un instant de désobéissance J'ai vu des hommes durs, dont l'affreuse équité, Au mépris de l'honneur et de l'humanité Vendaient le seul grabât qui fût en sa puissance Et lui ravissaient tout... jusqu'à sa liberté. Oui, tel était le sort de ces hommes utiles, Dont les pénibles soins, dignes d'un meilleur prix, Nourrissent tous les jours, et l'habitant des Villes, Et les Grands...dont peut-être il n'a que les mépris. L'homme sensible et fin, l'homme équitable et sage Gémissaient de ces maux, dans nos champs répandus, Mais contre des conseils, injustes, absolus, Dont le vernis du bien a coloré l'ouvrage, LOUIS de la sagesse a-t'il quelque avantage ? Pour les faire arrêter, pour les voir abbattus, Il fallait de TURGOT, le cœur et le courage Il fallait de LOUIS, les mœurs et les vertus. Par son très humble et très obéissant serviteur, Fabre d'Églantine. Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français.

Horloge décimale. Source : http://data.abuledu.org/URI/50dd99ac-horloge-decimale

Horloge décimale

Horloge décimale de l'époque révolutionnaire. Durant la Première République, le temps décimal fut officiellement introduit en France par le décret du 4 frimaire de l'An II (24 novembre 1793) : " XI. Le jour, de minuit à minuit, est divisé en dix parties ou heures, chaque partie en dix autres, ainsi de suite jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée. La centième partie de l'heure est appelée minute décimale ; la centième partie de la minute est appelée seconde décimale." La journée commençant à minuit, à midi il était donc 5 heures. À fin de la journée, à minuit, il était 10 heures. De nombreuses montres décimales furent construites à l'époque, devenues aujourd'hui des pièces de musée, car déjà en 1795, le temps décimal fut aboli en France, dix ans avant l'abolition du calendrier révolutionnaire.

Il pleut bergère. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afe090-il-pleut-bergere

Il pleut bergère

Assiette avec une illustration et le texte de la chanson "Il pleut, il pleut, bergère". Diamètre : 19,8 cm. La bergère à laquelle la chanson fait référence le texte de Fabre d'Églantine, est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française.

Il pleut, il pleut, bergère. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afdf42-il-pleut-il-pleut-bergere

Il pleut, il pleut, bergère

Illustration de la chanson ''Il pleut, il pleut, bergère'', écrite par Fabre d'Églantine (1750-1794). Source : Théophile Marion Dumersan, "Chansons nationales et populaires de France", vol. I, 1866. Cette chanson est tirée de l'opérette "Laure et Pétrarque" écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon. La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud. Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre "Le Retour aux champs" avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de "L'Orage".

Interrogatoire de "Louis le dernier". Source : http://data.abuledu.org/URI/50afaf1c-interrogatoire-de-louis-le-dernier-

Interrogatoire de "Louis le dernier"

Interrogatoire de "Louis le dernier", Jugement de Louis XVI par la Convention Nationale dans la Salle du Manège. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842.

La rive gauche du Rhin en 1796. Source : http://data.abuledu.org/URI/573d692e-la-rive-gauche-du-rhin-en-1796

La rive gauche du Rhin en 1796

Georg Wilhelm Böhmer (1761-1839), "La rive gauche du Rhin, limite de la République française" ou Recueil de plusieurs dissertations, jugées dignes des prix proposés par un négociant de la rive gauche du Rhin : second cahier, avec une gravure / publ. par le citoyen Georges-Guillaume Boehmer, ex-député à la Convention nationale rhéno-germanique. À Paris : Desenne et Louvet. An IVe de la République française (1796-1797).

Ordre d'exécution de Manon Roland. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afba00-ordre-d-execution-de-manon-roland

Ordre d'exécution de Manon Roland

Ordre d'exécution de Madame Roland, Marie-Jeanne Roland de la Platiere, par le Tribunal révolutionnaire et signé par Antoine Quentin Fouquier-Tinville. Source : Hector Fleischmann, "La guillotine en 1793", Paris : Librairie des Publications Modernes, 1908. Manon Roland, ou Jeanne Marie, ou Manon Phlipon, communément appelée Madame Roland, devenue par mariage vicomtesse Roland de la Platière, née le 17 mars 1754 à Paris et morte guillotinée le 8 novembre 1793 à Paris, est une figure de la Révolution française. Elle joua un rôle considérable au sein du parti girondin, et poussa son mari au premier plan de la politique.

Plaque de Thomas Paine à Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/507287c6-plaque-de-thomas-paine-a-paris

Plaque de Thomas Paine à Paris

Plaque apposée au n° 10 de la rue de l'Odéon, Paris Thomas Paine (1737-1809) : Anglais de naissance, Américain d'adoption, Français par décret, a vécu dans cet immeuble de 1797 à 1802. Il mit sa passion de la liberté au service de la Révolution française, fut député à la Convention et écrivit ''Les Droits de l'Homme'' : « Lorsque les opinions sont libres, la force de la vérité finit toujours par l'emporter. » Ses écrits, parmi lesquels figure "Les Droits de l'Homme" (Rights of Man 1791), ont exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793. Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre "Le Siècle de la raison" (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans "La justice agraire" (Agrarian Justice, 1795), il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de Revenu de base, proche du revenu minimum. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé ». Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis où il meurt à 72 ans.

Portrait d'Hébert. Source : http://data.abuledu.org/URI/50afa5d8-portrait-d-hebert

Portrait d'Hébert

Portrait de Jacques-René Hébert. Source : Léonard Gallois, "Histoire des journaux et des journalistes de la révolution française", Paris, Bureau de la Société de l'industrie fraternelle, 1845. Hébert (1757-1794), rédacteur du Père Duchesne, le journal des sans-culottes, se veut le successeur de Marat. Les Hébertistes veulent renforcer l'économie dirigée et radicaliser la terreur. Ils dirigent le mouvement sans-culotte et contrôlent le club des Cordeliers, le ministère de la Guerre dont le secrétaire général est Vincent et l’armée révolutionnaire parisienne, dont le chef est Ronsin. Autre appui : la Commune dont le maire Pache, le procureur Chaumette et le commandant de la garde nationale Hanriot leur sont favorables.

Portrait de Saint-Just. Source : http://data.abuledu.org/URI/50af9a7d-portrait-de-saint-just

Portrait de Saint-Just

Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize, mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, est un homme politique français de la Révolution française, un des plus jeunes élus à la Convention nationale, membre du groupe des Montagnards, soutien indéfectible de Robespierre avec qui il est emporté dans sa chute du 9 thermidor. D'une éloquence remarquée, il se distingue par la rigidité de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus. Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.

Robespierre. Source : http://data.abuledu.org/URI/50efd708-robespierre

Robespierre

Portrait de Maximilien de Robespierre (1758-1794).

Saint-Just. Source : http://data.abuledu.org/URI/50efd99c-saint-just

Saint-Just

Louis Antoine de Saint-Just, portrait de Pierre-Paul Prud'hon (1793), exposé Musée des beaux-arts de Lyon (France).